hivernale raid normand du 28 au 29 janvier 2012

Tout commence à 15h15, quand j’arrive chez Yoyo. J’arrive à l’heure, car Fabichou doit passer prendre Yoyo, et je ne suis pas sûr qu’ils sachent que je passe aussi pour le ramassage. Finalement, j’aurais le temps de câliner Swanou, puisque Fab aura 15/20 minutes de retard. On file donc ensuite récupérer Dadou, puis direction le Trait.

On y arrive vers 17h30, ce qui fait qu’on va avoir le temps de prendre notre temps, ce qui n’est pas si fréquent. On retrouve nos amis d’Adam Isle, Issy/Trek attitude, VK2M, Esprit Raid, Raid Up … Pas mal de connaissances. Hop, direction la Bella Carlotta, le resto. Pas affamés du tout, mais bien gourmand, on commande une pizza en apéro, puis spaghettis pour tout le monde, et gâteaux de riz au caamel (au chameau !?!) ou Galette des rois avec … une boule de glace cassis (Ouais, pourquoi pas ?). Finalement, on en ressort bien gavé…

On retourne à la salle pour préparer les affaires. On arrive quand même à avaler quelques crêpes (pas beaucoup) que j’ai faites à 13h. Le briefing, ou on ne comprend rien (y a beaucoup d’écho dans cette salle de sport), et pas cool, j’ai mal au bide. Petit tour aux toilettes, et c’est un peu mieux, mais pas trop terrible quand même !

Allez hop, il est temps d’aller prendre le car. Le 5 pour nous, équipe 58 (Fun et Ventre). En allant au car, on croise Pierrot, Nico et Thierry qui arrivent. Ils font le 42km avec Yoyo. On nous dépose à Ste Austreberthe, ou on a le droit au discours du maire, et un autre petit briefing.

Puis, les choses sérieuses commencent ! 20h30, on récupère les cartes, et commence le traçage. On fait attention de ne pas se faire rouler avec le rapporteur de Dadou, qui est gradué du côté où il ne faut pas tracer !!! Finalement, on s’en tire pas mal, puisqu’on est loin de sortir dernier.

On passe à la ferme de Mr le maire, et on monte un gros chemin bien gras (mais ce sera le cas de 99% des chemins), pour prendre le CP1. D’ailleurs, en parlant de bien gras, il a encore plut pendant le trajet pour venir ! Mais on aura de la chance cette nuit, le ciel va se dégager, et on aura droit aux étoiles, et à un tout petit croissant de lune qui ne va pas nous éclairer beaucoup ! Alors que des équipes redescendent, nous prenons l’option de continuer le chemin, qui monte. Mais on n’est pas les seuls. On a deux cartes format A4 au 1/25000e (IGN) qu’il va falloir traverser en zigzagant. Pour le CP2, on jardine un peu, mais pas bien longtemps (je me mets dans la carte). On redescend alors tout droit dans le dénivelé pour récupérer le chemin, puis la route plus bas. A la traversée de route, des signaleurs nous indiquent le chemin qui monte. On est plusieurs équipes à la queue leu leu. Quand on arrive à la clairière sur notre droite, bizarre, tout le monde continue ! Je tourne à droite, et la balise est un peu plus bas. Malheureusement, Dadou et Fabichou ne m’ont pas vu descendre, et ont continués avec les autres. Du coup, d’autres équipes me voyant, ils alertent toute la troupe, et c’est la cohue sur ce poste… On suit le chemin en montée, et aux carrefours, alors que d’autres équipes consultent leurs cartes, nous, on n’hésite pas. Du coup, on en reprend. Là, je suis pas mal dans la carte. Le CP4 est sur le chemin, alors pas de problème, vu qu’on est sur le bon. Pour le CP5, je vois bien qu’il ne va pas être facile de l’attaquer par le chemin, on prend alors par les prés, en lisière.

Le CP6 est le point de contrôle à la traversée de route. Juste un petit raidillon avant, car on est sur le GR en dessous. Mon mal de bidon ne passe pas, et pour aider, le tee-shirt remonte pendant que le caleçon descend ! J’aurais préféré le contraire ! Allez, le CP7 est facile, il est tout proche, et il y a l’orga. Pourquoi l’orga ? En fait, c’est parce qu’on doit traverser une ravine profonde, et il y a des cordes, aussi bien pour descendre dans le trou que pour remonter en face. Et vu la mélasse, c’est pas du luxe ! Après la balise, beaucoup prennent le « sentier », si tant est qu’on puisse appeler la petite trace un sentier. Nous prenons l’option de remonter dans le pré, juste au dessus pour couper. On est bien sûr suivi. On voit bizarrement une autre équipe revenir en arrière ?!? On continue, et on arrive bien sur le chemin, qui arrive au bout de la route. En face, le sentier, et on a le CP8. Bout de route, et long GR dans les champs. Là, Adam Isle nous rattrape. On tape un peu la causette, tout en montant, et arrivé en haut, point de balise ! Il est vrai que notre traçage ici était un peu approximatif, car la définition indiquait « sur chemin » et on tombait un peu à côté du GR. Je l’ai donc placé sur le GR. Adam Isle descend alors une sente de sanglier sur la droite, et on est plusieurs à suivre. On retombe sur le chemin plus bas, et il faut le descendre un peu pour trouver le CP9. Ouf, on ne perd pas trop de temps ici. Pour le CP10, même problème au traçage, je tombe un peu sous le chemin, alors que la déf indique aussi un chemin ! Quand on arrive sur le lieu, no balise ! En fait, il y a un chemin plus bas, mais non carté ! Bon, on la prend (merci aux autres équipes qui étaient dessus) et on file vers la 11. Là, avec une autre équipe, on joue un bon coup, puisqu’on opte pour une remontée sur la gauche vers la route, et coup de bol, un chemin non carté monte tout droit, alors qu’on aurait dû faire un petit détour. Bien, à l’intersection de route, l’autre équipe prend à gauche, nous à droite. On rejoint le sentier, et les autres équipes (il y en a pas mal), qui sont parties avant nous de la 10, sont maintenant derrière nous.

Peu avant la 11, je ne tiens plus, et je dois faire une pause à cause de mon mal de ventre (après tout, on s’appelle Fun et Ventre !). Après cette pause, ça va beaucoup mieux, et je n’aurais plus de problème jusqu’à l’arrivée. Cool. La CP11 facile, et on coupe dans les champs pour rejoindre le lit d’un ru asséché (?!? avec tout ce qu’il a plut ces derniers temps !?!) qu’on suit. Au bout, on remonte sur le GR qu’on quitte peu après pour un chemin qui monte direct à la 12. Tiens, Fabichou nous appelle. Il y a un tampon pendu à la balise, et écrit dessus, tous les équipiers DOIVENT se tamponner l’avant bras. J’en met trois, pour être sûr qu’il en restera un au contrôle, car même s’il fait un peu frais, en courant, on transpire (tee-shirt, petite polaire et cuissard long fin pour moi). De là, la végétation n’est pas tout à fait comme sur la carte, et je propose de couper par les prés pour ne pas faire de détour. Même si on ne perd pas énormément de temps, ce n’est pas la meilleure idée que j’ai eu ce soir ! La lisière fait des zigs et des zags et le terrain est parfois bien gras (on ne rencontrera par contre aucun marécage ! Et Yoyo qui avait pris des sacs poub’ au cas où !). Bon, on trouve la 13 facile, puisqu’elle est aussi sur le chemin et on prend le sentier pour la 14. On repasse à l’envers dans le lit du ru, en croisant pas mal d’équipes (dont quelques unes du court). Pour rire, je lance un « vous cherchez la 28 ? ». Là, un gars me répond « non, on fait le long nous ! ». « Ah ouais, vous êtes des champions vous ! » que je réponds. En fait, il est facile de reconnaitre une équipe du long ou du court, puisque les numéros (on a un chasuble) inférieurs à 65 sont sur le long, les autres sur le court ! Le CP14, c’est une traversée de route, avec contrôle des coups de tampon. On apprend que seule une équipe devant nous l’a (c’est Adam Isle, on l’apprendra après l’arrivée) ! Cool, on n’est pas mal alors. Ah oui, c’est 1h de pénalité par balise manquante sur IGN et 30mn sur carte CO. Et on est persuadé que le classement se fait au nombre de balises. On prend le GR en face avec Adam Isle, et on passe sous le train. On change aussi de carte.

René et sa bande filent devant. On prend la 15, tout en haut dans les prés.

Pour la 16, un point de contrôle traversée de route, il n’y a pas d’option possible (à moins d’aimer les rallongits). On passe sous l’autoroute, et un peu plus loin, on prend à droite, vers le CP17. Au bout d’un moment, et après avoir descendu pas mal, je dis à mes équipiers, qu’il me semble qu’on est vraiment loin ! Trop loin ! La balise est pourtant censée être sur le chemin ! On remonte donc tout en haut, et elle est là, accrochée dans un buisson !!! Grrrr. Pour la 18, on la cherche un tout petit peu trop loin, mais c’est assez vite corrigé. Il faut ensuite monter une pente très raide, avec des passages dans les ronces. On passe dans le pré, plusieurs équipes rôdent dans le coin. On trouve la maison en ruine, et le puits qui fait office de CP19. Pas de balise ici, il faut juste dire si le puis est au N,S,E ou O de la maison. En fait, il est NNO ! C’est donc ce qu’on met dans la case 19. Chemin qui descend, qu’on trouve assez facile, contrairement à d’autres, mais au bout, au lieu de tomber sur la balise, le sentier se perd ! On le continue, et les autres hésitent, mais ne suivent pas. Et ils ont raison, car on reconnait bien ensuite l’arrondit, qui est trop loin ! Une équipe arrive quand même. Vu qu’on est recalé (les chemins ne correspondent pas ici), on retrouve assez facile la 20. Et là, alors que toutes les équipes prennent le GR à gauche, on va chercher un chemin à droite, qui monte assez direct, en finissant dans les prés. Le chemin est très gras, puis mieux, puis il se perd un peu, mais on arrive vite dans le pré. On longe la lisière, une équipe arrivant derrière. A l’ouverture à gauche, on continue tout droit, alors que les autres prennent à gauche. A la fin de la lisière, à gauche, et pas une équipe en vue, si ce n’est nos poursuivants, qui sont quand même plus loin. On tombe presque pile sur la 21, juste un peu à longer la clôture ! On a gagné vraiment pas mal de temps sur ceux qui ont pris le GR. On se dirige ensuite vers le château à travers les prés, et on retrouve GR, puis route. Un peu plus loin, à droite vers le bassin d’eau, et la balise est bien au sud-ouest comme indiqué. Plus qu’à aller au stade, comme précisé sur le livre de route, et on rend le carton de pointage.

On est à priori à la moitié, et pour l’instant, ça va bien. On prend de l’eau chaude, dans laquelle on balance nos sachets de thé, et on sort tracer les cartes. Miam sandwichs pour les uns, crêpe (une seule) pour moi. Bah j’ai tellement mangé avant la course, que je n’ai pas faim, et j’étais même un peu lourd pendant un bon moment ! Les Fun Inouï (Pierrot, Yoyo, Nico et Thierry) arrivent et copient sur nos cartes pour la suite. C’est au tour de Dadou d’avoir un peu mal au ventre !

On repart alors vers le CP1, qui était carté. Pour descendre vers le bois, il y a de grandes plaques au sol, ce qui fait que là, on n’est pas dans la boue (pour une fois !). On passe la clôture en bas, et toutes les équipes devant nous (il n’y en a pas derrière), prennent le chemin en face. On décide de prendre celui qui est un peu plus à gauche, même s’il est moins évident à trouver. Ce chemin descend beaucoup plus direct vers le sud, direction dans laquelle se trouve la balise. Arrivés au bout, on reprend un autre chemin vers la droite, mais bien vite, on décide de reprendre notre azimut au sud, dans le dénivelé aux courbes serrées. Ça descend raide, mais ça passe assez bien. Juste faire attention aux cailloux. Bien vite, on coupe le premier chemin. Un peu plus bas, aïe, ça devient touffu ! Mais on trouve un passage et derrière, ça passe de nouveau facile. On coupe deux fois le chemin suivant, qui fait une épingle et on arrive assez vite sur la route tout en bas. Presque en face, on trouve le chemin qui remonte, toujours au sud. Et coup de bol, le sentier fait un virage sur la carte, mais un forestier a préféré monter tout droit et du coup, on garde le cap plein sud, même s’il est vrai que ça monte bien raide. On est vraiment tout seul sur cette partie, et pas de trace d’autres équipes passées devant nous. On retombe en haut sur la route, et on voit les frontales, assez loin en dessous, qui tentent de remonter vers nous, après avoir fait un bon détour ! Un dernier raidillon hors-piste, avec une autre équipe, et on arrive sur la balise 2. Le CP3 est sur le GR sur lequel nous sommes, elle ne va donc pas poser de problème. On descend donc vers l’ouest, avec l’autre équipe. Quelques équipes remontent, sûrement de celles qui ont fait le détour et viennent chercher la 2. Mais on arrive au virage, et point de balise !!! Mince, on l’a encore raté, quelles cruches ! Plus qu’à remonter, toujours avec l’autre équipe. On scrute tous les buissons, derrière le talus, rien ! L’autre équipe continue de monter, d’autres descendent. Nous, on sait qu’on est remonté trop haut, alors on redescend en étant encore plus attentif, si c’est possible ! Et c’est possible, car c’est Dadou qui voit une marque de GR sur la gauche. Une sente, que dis-je, une traçounette se dirige effectivement vers la gauche. Il faut savoir qu’on est sur une crête, et que donc, ça descend raide à droite et à gauche. Mais il y a quand même la place pour une sente sur le côté gauche du chemin, légèrement en contrebas ! En suivant cette trace, on trouve le poste, vicieuse celle-là ! Hop, on file vers la suivante. La définition pour le poste 4 est source. Sur la carte, j’ai une station de pompage. En arrivant sur la route, on coupe tout droit pour aller le long du ru, qu’on longe, un moment (car ça n’est pas très roulant) jusqu’à la balise. Il y a pas mal d’équipes qui rôdent dans le coin, cherchant la 3, la 4 ou essayant d’aller à la 5. Changement de carte.

Bon, on trouve un passage pour traverser le ru sans se mouiller les pieds, et on est suivi. Dans le pré de ce côté, il va falloir contourner, car la pente raide dans laquelle on doit monter est truffée de ronces. On revient donc un peu vers le sud-ouest et une équipe redescend de la pente, ici non plus, ça ne doit pas passer. Un peu plus loin, on trouve une passe et une ou deux équipes nous suivent. On arrive sur un chemin, que les autres prennent vers le nord-est ?!? Pas grave, nous on continue dans le vif de la côte, à travers bois. Mais ça passe assez bien, malgré beaucoup de jeunes pousses. Finalement, on arrive sur le GR qu’il suffit de remonter un peu pour trouver la 5.

On redescend, et on trouve la sente indiquée sur le livre de route, à droite du pylône. Enfin sente, c’est une sente au début, mais on est bien vite dans le sauvage, et ça monte toujours raide. Les cuisses et les mollets chauffent, mais on arrive en haut, sur le chemin. On prend à droite, et on suit, en courant. On passe une équipe, puis dans le virage, une autre. On en rattrape une troisième, mixte, dans la descente, en bas. Mais le sentier se perd. « Il y a un mur en face », nous annonce un gars de l’équipe mixte. On suit donc dans le wild en descente raide, la route est juste en bas. Juste avant, l’un des concurrents de l’autre équipe voit la balise 6 10m devant et le dit. On descend un peu avant sur la route. Hop, le GR en face, et on distance un peu les autres. On entre en ville (Duclair) et on se faufile dans les rues. Peu avant la balise, j’annonce qu’on arrive sur la 7. « Non, la 6 » me disent en cœur Dadou et Fabichou ! « Bah non, la 7 » rétorque-je ! « Non, non, c’est la 6, moi je m’arrête à 5 sur le carton » m’annonce Fab ! Horreur, Fabichou n’a pas vu le gars de l’autre équipe prendre la balise 6 et nous a suivit ! C’est un peu de ma faute, mais ayant la carte, pour moi ça paraissait évident qu’elle était là. Fab, lui, ne sait pas où sont les balises ! Bon, cela va nous obliger à un aller-retour de 2,5 km (pas question de laisser une balise derrière nous !) ! Dire qu’on commençait enfin à avoir distancé le paquet d’équipes ! GRRRR ! Hop, on repart en sens inverse, et on croise une tripotté d’équipes (c’est vraiment impressionnant !) avant d’arriver à la balise. On fait l’aller-retour en 16mn, pas trop perdu de temps donc, mais on a perdu de l’énergie, et aussi pris un petit coup au moral ! Mais il en faut plus pour nous décourager. On monte par le pré sur le CP7, au coin du cimetière. On traverse ensuite Duclair avec d’autres équipes pour rejoindre le parc dans lequel il faut dire ce que représente la carte postale sur le panneau d’information. Le marché de Duclair est la réponse (et non le canard de Duclair !). On ne l’écrit pas dans la case 8, car notre stabilo s’efface avec l’humidité ! On l’indiquera à l’arrivée. Le CP8 bis est un passage obligatoire et le dernier poste d’abandon. Il est en effet possible quand on est une équipe de 4 d’abandonner un équipier sans pénalité, le but étant d’arriver à 3 minimum. On passe maintenant sur les cartes de CO.

Nous montons la rue avec une autre équipe, et depuis à peu près le milieu de course, c’est le pauvre Dadou qui a pris le relai du mal de bidon. Voilà en plus que le pauvre subit une pointe derrière la fesse. On ralenti donc la cadence, ce qui n’est pas forcément pour nous déplaire. Chemin à gauche, et on entre dans la carte au 1/15000e. Le chemin tourne à gauche, on y est. Il y a un paquet d’équipes qui jardinent, et il va être difficile de trouver la dépression dans ce champ de fougères. Ah oui, d’ailleurs, il n’y a pas de définitions avec les deux cartes de CO, il va falloir se démerder. On jardine avec les autres, et bien vite, on ne sait plus trop exactement où on est. On décide donc de se recaler en revenant à l’intersection. C’est là qu’on s’aperçoit que le chemin à gauche qu’on a pris n’est pas sur la carte. On jardinait un peu trop à l’est. Après s’être replacés, c’est plus simple, et on récupère le CP9. On file vers le CP10 avec deux autres équipes en longeant le grillage. Dans la ligne droite, les équipes s’étirent et on opte pour prendre le chemin qui descend droit sur la balise. On le trouve, mais arrivé en bas, alors qu’il devrait continuer en face, rien, et même pas de trace d’ancien chemin. On contourne donc la broussaille, et le CP10 est un peu plus bas.

Pour le CP11, on va passer par au dessus, où il y a plus de repère, car pour la prendre d’en bas, ça doit être coton. Une équipe devant marche au GPS et eux, ils savent où ils sont, puisqu’il jauge les distances avec leur précieux instrument. Méthode discutable, sur une CO ! On compte donc les chemins, et on s’aperçoit bien vite, qu’il y a des chemins cartés qui n’existent plus ! Mais combien ?!? Du coup, à l’estime, on en prend un pour redescendre sur la 11. Et là, on jardine méchamment. On redescend après un bon moment sur le chemin d’en bas, en se disant qu’on est trop loin. Trop loin, oui, mais de combien ? Pas vraiment de repères en plus sur le chemin du bas ! On juge aux virages à peu près notre position, et on monte. On trouve finalement la balise, près d’un chemin (il n’y en a pas sur la carte !). GRRRR, on a bien perdu 30 à 45mn sur celle-là, cette CO commence bien ! Pour la 12, on remonte par le 2e chemin, et on tourne dans le sentier qui fait un virage. Cette fois, je compte mes pas, et on la trouve assez bien, d’autres équipes cherchant aux alentours. On reprend le sentier à l’envers, et on le suit jusqu’à un autre chemin qui remonte vers le nord. Cette fois, on trouve le sentier qui mène à la 13. Elle est facile, puisque sur le sentier. On va tout droit pour la 14, et là ou le sentier s’arrête sur la carte, il continue sur le terrain, ce qui nous arrange bien. Du coup, on prend la 14 sans trop peiner. On remonte le chemin vers le nord, et on continue à l’azimut pour trouver le changement de végétation. On longe par la droite, et au lieu d’une clôture, on trouve un chemin. On le suit, il y a un paquet d’équipes qui se promènent dans le coin. On persévère sur le chemin et elle est au bout. A mon avis, un peu plus loin que là où elle est cartée.

On trouve un chemin qui file vers l’ouest, et on rattrape la route. Le sentier qui nous intéresse est 100m au nord. On traverse une autre route, et là, il va encore falloir jauger la distance, car les chemins ne correspondent pas tous. On s’en tire assez bien, et on remonte au nord. Cette fois, c’est aux courbes de niveau qu’on juge le moment opportun pour bifurquer dans la brousse. Pas mal, puisque la 16 fini sur notre carton assez vite. Retour sur le sentier, pour remonter un peu au nord et changer de carte.

On est maintenant sur une carte au 1/10000e. A l’intersection, on prend à droite, et dans le bas du dénivelé, on part à l’azimut sur la 17. On marche dans cette zone pas très roulante, et rien. Au moment où on va faire demi-tour, Fabichou nous appelle. On y va et on peut observer deux chevreuils couchés dans les fougères. Ils ne bougent pas, on aura au moins gagné ça. En tout cas, si on n’a pas cette balise, c’est ma faute, car quand j’ai pris l’azimut, je n’avais pas orienté la carte au nord, quel âne ! Retour dans le bas du dénivelé et reprise d’azimut. Cette fois, c’est beaucoup mieux ! On coupe au nord-est pour rattraper le gros chemin, et on tombe sur le dégagé qui monte vers le chemin voulu. A droite, et au suivant à gauche. La marre est bien là, mais le sentier qui part à droite un peu après n’y est pas ! On monte donc au dessus, en coupant l’angle pour reprendre le chemin vers l’est, et dans le virage, on monte. Balise 18 scorée. Pour la suite, pas le choix, il n’y a pas de chemin qui vont dans les bonnes directions, et quasiment aucun repère, il va donc falloir tracer à l’azimut, et heureusement, le terrain n’est pas trop touffu. A ce jeu, on s’en tire assez bien, et on tombe à 10m près sur la 19 (C’est la 3e qui est dans un dépression sur la carte, mais pas sur le terrain !). Pour la suivante, azimut, et on tombe une fois de plus pas mal, mieux que l’autre équipe qui est un peu trop à l’est.

Azimut encore pour la 21, et ça va encore, même si on fini un tout petit peu plus sur le côté. Quand on part sur la 22, arrivé au chemin, je crois qu’on va sur la 23 (allez savoir pourquoi ?) du coup, on passe le 2e chemin, et heureusement, mes équipiers me rappelle que c’est la 22 qu’on cherche. On a vu le fossé juste avant, on revient donc sur nos pas et Fab trouve le CP. Pour la 23, pas de risque, d’autant que l’heure tourne et après 9h du mat’, il y a pénalité. On prend donc le chemin vers le sud, et à la levée de terre, on suit jusqu’au CP23. On continue alors de suivre la levée de terre jusqu’au carrefour et de retour sur un gros chemin, on trotte un peu jusqu’à la 24, qui n’est pas trop dure. Oui, depuis la 11, on était plutôt en allure tranquille. Pour la 25, plein sud, on coupe le chemin pour prendre la trace en face, on suit le fossé et on est dessus.

On rattrape la sente au sud et on revient au carrefour pour prendre au sud-ouest le sentier qui va vers la 26. A gauche, et le CP est dans la clairière (plutôt au fond, et non en plein milieu comme carté !). On remonte en courant sur le gros chemin au nord, on le suit vers l’ouest et après la ligne haute tension, Fab trouve la 27. Plus qu’une !!! On continue le gros chemin, quand ça commence à descendre, on va jusqu’au chemin à droite et on suit la courbe de niveau jusqu’au CP28. Ça y est, on a tout. Descente bien raide, dur pour Fabichou qui a mal au genou depuis quelques balises, traversée du Trait et on file droit au gymnase qui est aussi l’arrivée !

On arrive à 8h39, bien avant la barrière qui en vrai est à 10h pour le 55km. 9h, c’est pour le 42 ! On retrouve nos Fun du 42km et Adam Isle qui s’inquiétaient. Il est vrai qu’on a mis plus de 3h pour faire ces deux dernières cartes de CO ! Il paraîtrait que la carte 1 daterait de 1991 !!! Pas étonnant qu’elle ne soit plus vraiment à jour.

On rend les chasubles et on a en échange un tee-shirt, et au choix, un tournevis ou un stylo (le même que l’année dernière). Dadou hérite d’un ballon de foot pour son anniversaire (il ne l’avait pas eu l’année dernière !). On file ensuite aux douches (chaudes ! Super) et on revient discuter avec Adam Isle sur le parking. Les bougres finissent 3e, très bien. Nous sommes à la 23e place, ce qui est honorable sur les 63 équipes partantes (dont deux abandons). Les Fun Inouï, font une belle perf en finissant 7e sur 65 équipes partantes (dont 5 abandons), avec malheureusement l’abandon de Yoyo juste avant les cartes de CO, pour entorse. Pas cool non plus, la pénalité pour la balise avec le tampon (vous savez, celle ou tout le monde devait se tamponner l’avant bras) n’est pas comptée ! On aurait gagné 5 places. Pas cool non plus, le classement ne se fait plus au nombre de balises, mais au temps. Bon, pas bien grave, on n’était pas venu pour faire une place, mais pour s’amuser, mission réussit. Et on a fêté l’anniversaire de Dadou. Je lui ai d’ailleurs offert des Toblerone qui ont fait le parcours en entier ! En fait, je voulais lui donner à mi-course, et j’ai oublié !

On retourne dans la salle pour le petit déjeuner, et là, plus rien à manger !!! Il est 9h55, on est censé pouvoir arriver jusqu’à 10h, voire 10h30 avec pénalité, et il n’y a plus rien à manger ! Pas très cool tout ça, l’orga aurait pu prévoir suffisamment pour tout le monde. On récupère quand même une orange (la dernière), du pain, un tout petit morceau de pâté, du jambon blanc et du chocolat chaud ou thé ou café. Heureusement, on a les crêpes, qui ne sont pas trop parties avant la course. Du coup, on va leur faire un sort.

Retour ensuite sur Cergy, où on peut tirer notre chapeau à Fabichou qui a fait la route quasiment seul, puisque ni Dadou, ni moi n’étions capables de résister aux bras de Morphée !

Merci en tout cas à mes deux partenaires, qui ont encore fait le parcours comme des chefs, et qui ne m’en n’ont même pas voulu pour les erreurs d’orientation (Où alors, ils ne l’ont pas montré !). Merci aussi pour la plaque de nougat qui y et passée ! Par contre, j’ai trimballé toute ma bouffe quasiment pour rien, ainsi que mon eau. Ma poche à eau est presque pleine quand je la sors du sac ! Et pas bu non plus la bouteille de Powerrade ! J’en ai promené, des trucs pour rien !