bon les funs, je cherche des 2 équipiers... pour m'accompagner dans cette belle aventure..
Dadou maintenant que tu connais le coin... tu dois avoir envie d'y retourner !!
tous le monde peu, prétendre partir... !!
allez les FUN voyons grand !!
Réunion d'Aventures 2012 : du baroud à tous les niveaux
La sixième édition de Réunion d’Aventures se déroulera du 13 au 19 mai dans les montagnes volcaniques de L île de La Réunion, en bord de mer et dans ses canyons et rivières.
Réunion d’Aventures est réputée comme une compétition dans la véritable lignée du Raid Gauloises, l’épreuve mythique des années 90, créée également par Gérard Fusil .
Paul Pelletier.- Ce parti pris absolu d’aventure et de baroud, c’est une volonté de votre part ?
Gérard Fusil.- Bien entendu. J’ai toujours défendu le concept d’une épreuve qui va au-delà du sport. La pratique de différentes disciplines de progression doit être un moyen d’accéder à des sites, à des expériences, à des émotions qui ne sont pas à la portée du banal sédentaire. Le format a été adapté à l’île de La Réunion et le but est toujours de faire vivre les concurrents en autonomie totale pendant une semaine, de leur faire accomplir des exploits dont ils ne se croyaient pas capable, de leur faire découvrir la force d’une équipe obligatoirement solidaire et aussi de leur faire atteindre des sites incroyablement beaux et variés sur cette île qui, à mon sens demeure toujours méconnue.
Paul Pelletier.- Pourquoi des équipes de trois.
Gérard Fusil.- C’est le fruit d’une expérience. Ici, à La Réunion, nous voulions ouvrir l’épreuve à un plus large éventail de sportifs aventuriers, ne pas repousser ceux qui ont l’esprit d’aventure mais ne sont pas forcément très multisports. Une équipe de trois avec un des équipiers qui se transforme tour à tour en assistant, permet d’accepter des équipes dont l’un ou l’autre des membres est moins à l’aise en kayak, techniques de rappel ou quelqu’autre discipline. Ils doivent être complémentaires.
De plus, la progression en autonomie totale a vraiment du sens car ils doivent se débrouiller à trois. Celui qui fait l’assistance doit se mettre au service des deux autres, s’occuper du ravitaillement, se rendre au point d’assistance suivant d'où il repartira sac au dos. C’est une sacrée école de vie, d’organisation, de débrouillardise et d’abnégation.
Paul Pelletier.- Comment mêlez vous les meilleures équipes du monde à des raiders de moindre niveau. ?
Gérard Fusil.- C’est une alchimie que j’ai introduite sur l’Elf Authentique Aventure aux Philippines en 1999. Tout le monde part ensemble mais, pour ceux qui ne peuvent suivre le rythme des premiers, des raccourcis sont préparés dés la reconnaissance du parcours et nous obtenons, à la fin, trois classements : « Extrême », « Aventure » et «raiders ». Grâce à ce système les concurrents vivent la même aventure et progressent en permanence pendant une semaine dans la même pleine nature, mais pas au même rythme.
Paul Pelletier.- Qui sont les participants ?
Gérard Fusil.- Des amateurs de niveaux très variés. Les vainqueurs, c’est certain, ont un énorme niveau, mais ce sont toujours des amateurs, même si quelques chasseurs de primes commencent à se manifester dans ce milieu du sport aventure. En fait, certains organisateurs à gros budgets et peu scrupuleux ont déséquilibré notre beau sport en proposant des prix énormes et parfois en offrant des primes d’engagement. Pour ma part, je n’ai jamais cédé à cet amateurisme marron. Je tiens à l’éthique du sport santé, du sport pour tous. Je me débrouille pour que mes épreuves ne coûtent pas cher aux concurrents. Sur la cinquième édition le package Paris-Paris, comprenant avion, véhicule de location, logement sur place était de 3.500 euros pour trois personnes et 10 jours. Il s’agit de prix tirés au maximum
Paul Pelletier.- En revanche vous médiatisez vos épreuves et notamment « Réunion d’Aventures ».
Gérard Fusil.- C’est vrai. Depuis toujours, nous montons une production d’images d’un niveau équivalent, et parfois supérieur, aux plus grandes épreuves sportives du monde. Les chaînes de télévisions le savent, de même que l’Eurovision et d’autres diffuseurs. Je pense que c’est le moins que l’on puisse faire vis-à-vis des concurrents, de nos partenaires financiers et aussi de ce grand sport qui a du mal à se faire sa place dans les médias car il se déroule dans des zones peu accessibles et que sa couverture journalistique demande un travail difficile. Nous travaillons donc avec de grands professionnels pour fournir un contenu d’information texte, photo et vidéo de qualité.
Paul Pelletier.- Le parcours 2012 est déjà décidé ?
Gérard Fusil.- Les idées sont sur le papier. Je pense que nous allons encore surprendre les réunionnais eux-mêmes. Nous pourrons annoncer les différentes disciplines en novembre, après la reconnaissance terrain mais le parcours restera secret jusqu’à la veille du départ.