En version tri-longue (je vous rassure, je ne vais pas le faire à chaque fois)
Nous sommes partis à 3 pour ce triatlon de taille “M” : 1500 m + 40 km + 10 km . Trop fastoche quoi, quand on pense que Dadou et Fabichou se sont mangé 110 km ce week-end!
Coraline, c’est une première en “M”, quelques expériences sur des formats plus courts,
Marina, collègue et copine de Coraline, c’est une première en “M”, quelques expériences aussi sur des formats plus courts.
Moi, c’est LA première expérience en triathlon.
OBJECTIF: finirDépart sympa pour se chauffer.A Cergy, Le copain de Caroline vérifie nos vélos et m’explique comment enfiler les pédales. A l’époque ou je faisais un peu de vélo, ma petite dame, ces pédales n’existaient pas! ça va, je comprends.
Après quelques allers et retours dans le coffre, nous trouvons la place pour 3 vélos, 3 sacs, et 3 personnes dans la 206 sw de Coraline.
Une petite heure de trajet, passage pour récupérer les dossards, nous sommes un peu en avance.
J’en profite pour tester les fameuses pédales du vélo de Dadou (merci Dadou pour ton vélo!! ). Ce n’est pas trop difficile. Après quelques essaies, ça à l’air d’aller. Tiens… elles se changent où les vitesses, je ne vois pas de poignée sur le cadre !?. Ah, c’est là, sur les poignées de frein. Quelques minutes de solitude et de recherche supplémentaires pour m’apercevoir que pour descendre les vitesses, il faut pousser les freins. A l’époque, ma petite dame, ces vitesses n’existaient pas!
On prépare l’équipement dans les stands: quand je vois les physiques et le matos autour, je me dis…
objectif=finir... ce serait bien de finir.
Le VRAI départ: Chacun son style de nage.Marina est la plus sûre en natation, Coraline se tâte pour le dos crawlé. Pour moi, ce sera brasse et à l’arrache car en 3 semaine et 11 mois , j’ai dû faire 2x 1500 m.
Grrrrr, ils séparent les garçons et les filles. J’espère que nous nous retrouverons plus loin, et nous nous souhaitons bonne course. Je me retrouve dans le tas de fous motivés qui sont venus au départ à la nage pour se réchauffer. Ils ont raison, parce que l’eau n’est pas chaude, brrr.
Coup de pistolet. Tous se précipitent dans l’eau. Certains dérapent du bord. Les courageux tri-athlètes passés, je m’avance doucement dans l’eau avec ma combi de surf.
Chi va lento va sano, on voit bien que quelques uns sont partis trop vite. Je remonte doucement la file.. Pas top top la nage en combi de surf car j’ai l’impression de nager dans la boue. On y va tranquille, avec la brasse à papa. ça bouscule un peu, les crawlers mettent quelques baffes au passage. Il fallait s’y attendre. Il semble que Coraline & Marina ne sont pas loin. Je les ai retrouvées. Je suis.
L’arrivée est paisible. 40’36”, 382 au classement. Pas le dernier, mais presque, des 397 finishers.
Les sensations en sortant pourraient être mieux. C’est un peu comme essayer de trotter avec une jupe trop longue. La combi est peut-être un peu trop moulante (note: ne pas prendre une combi intégrale de surf pour faire un triathlon).
Départ vélo: Les filles se changent plus vite que le garçon.Arrivé au stand, il ne reste plus beaucoup de vélos dans les boxes. Pas de raison de paniquer, on est là pour finir, c’est tout. Je lève la tête une fois et cherche Coraline et Marina que j’avais cru suivre: Personne. Je cherche mes affaires, commence à m’habiller et lève la tête une seconde fois: Coraline est là, il me manque juste un peu de souffle pour me faire entendre. Je m’habille. Je lève la tête une troisième fois: Coraline est partie, gasp. Si les filles passaient autant de temps dans la salle de bain que sur un stand de triathlon… Une gorgée de potion magique. Je file et espère qu’elle ne me fumera pas trop.
Drafting:Je n’avais aucune idée de ce que le drafting signifiait en vélo, mais le règlement disait que c’est autorisé! Coraline et Marina m’ont expliqué en chemin vers Beauvais. Du coup, lorsqu’à la sortie de la gentille côte qui lance les premiers km de la première boucle, le t-shirt de Coraline se propose à l’horizon, je rejoints Coraline et lui propose de se mettre derrière moi, à l’abri du vent qui souffle un peu, mais pas trop, ce dimanche. Il fait beau, la brise nous rafraîchit les tempes, alors j’ai du mal à me régler pour Coraline. Bon an mal an, nous arrivons à nous caler. C’est plus une balade qu’une course à vélo, mais c’est agréable, je n’ai pas fait une sortie comme celle-ci depuis mon enfance. La picardie, c’est un peu comme la Beauce. La route monte et descend doucement dans le vent, au milieu des champs de colza, de blé, et des bosquets.
Arrivée vélo: La ligne jaune ou quand le judo entre en jeu.A quelques mètres de l’arrivée, nous nous séparons. Je savais que Coco allait me griller au stand de toute façon. Nous arrivons près de l’air de transition, et j’entends Coraline crier “la ligne jaune!”, ??. Et puis les arbitres se mettent aussi à gueuler “stop, on s’arrête là!!”. Du coup, je pile!. Je ne savais pas moi qu’il fallait s’arrêter à la ligne jaune!
La seconde chose que je ne savais pas: sur les nouveaux vélos de course: les freins sont débrayables [ma petite dame].
La troisième chose que je ne savais pas: les freins du vélo de Dadou étaient débrayés, à l’arrière…
Je pile donc avec les freins avant. Décollage par dessus le guidon pour une cholie chute en mode judoka. Réception “presque parfaite” sur les mains, qui mangent un peu le bitume au passage. Mais tout va bien: le vélo de Dadou est indemme! Je pense que ça a remis du baume au coeur des arbitres qui s’ennuyaient sévère, leur frailleur passée. Un sourire se dessinait sur leurs lèvres. Temps: 1’36”23, + 4 au classement, et l’impression d’avoir fait une petite balade tranquille entre copains. Vraiment, les vélos de course maintenant, c’est très différent ma petite dame.
Départ course: les filles se changent vraiment plus vite que les garcons:Coco arrive derrière moi, et me fume au stand. Pas le temps de changer de chaussure, elle est déjà partie. Du coup, je bois un petit coup, attrape une bonne poignée de pâtes de fruit pour la route, et c’est reparti!
Traanquillou:Des lustres que je n’ai pas fait court comme un 10 km. Après une balade de 1500m dans l’eau et 40 km à vélo, aucune idée de l’allure à adopter. La course à l’air d’être dure pour ceux que je passe. Il me faut bien 5-10 minutes pour rejoindre Coco. (note: Il faudra vraiment améliorer le passage au stand). Sur un lacet, j’aperçois Marina: j’accélère pour la rejoindre. Un petit coucou aux 5 km. Elle a l’air d’avoir du mal, mais garde le sourire. Du coup je pousse un schwa l’allure.
Arrivée, sprint qui fâche:Les derniers 400m: je sprint mollement pour passer quelques coureurs, il y a des mécontents: “c’est de la triche, je l’avais passé avant!!”, “booo, c’est vache”. Derniers 100 m, je fais un sprint derrière un petit jeune qui en avait finalement encore sous la semelle… Je l’aurai un prochaine fois. Nous passons la ligne presque ensemble. Nous nous serrons la main.
Temps: 48’09”, + 27 au classement.
Conclusion:1 - Pas de combi de surf pour nager, plutôt partir en slip.
2 - Faire un peu de crawl avant de s’inscrire, histoire de ne pas doubler son temps sur 1500m.
3 - Mieux préparer les passages au stand, ça suffit de se faire fumer par des filles!
4 - Vérifier si les freins du vélo sont débrayés (ou faire mettre des tatamis à l’arrivée).
5 - il faut remettre ça! (Chantilly le 24 Août?)