Traçage Indian Race
Forêt de Montmorency (95)
Jeudi 6 décembre 2012
Je propose à Nath de tracer une partie de l’Indian Race ce soir, sachant que je peux me libérer de bonne heure. On convient d’un rendez-vous chez elle à 16h30, car elle doit être rentrée pour 19h30. J’arrive donc à l’heure prévue, et ô miracle, Nath est prête ! Ni une, ni deux, on saute dans la voiture et direction la forêt de Montmorency.
Je voulais commencer par le début, au château de la chasse, mais Pierrot m’a fait savoir qu’il avait modifié le parcours à cet endroit. Soit, on fera l’autre côté de la route, comme l’année dernière. On tracera en orange, car je n’ai que 2 bombe de cette couleur. Après quelques difficultés dues à une rue barrée, on se gare sur le parking de la route du milieu, notre point d’arrivée. Bizarre, il y a de gros panneaux rue barrée sur le parking, alors qu’on ne voit pas de travaux.
Il est un peu moins de 17h15 quand on part, sur le sentier le long de la route, dans un premier temps, puis sur la route ensuite, notre but étant d’aller au point de départ du traçage. A chaque chemin qui entre dans la forêt, il y a un panneau « chasse en cours », et on verra même un panneau « chasse à tir » !!! Euuuuh, on y va ou pas ? Un peu plus loin, on voit un fourgon sortir d’un chemin. Je vais voir le chauffeur, histoire de savoir s’il fait parti des chasseurs. C’est le cas, et il m’indique que pour eux, c’est fini, et qu’ils sont en train de remballer. En même temps, il ne fait pas encore nuit, mais ça ne va pas tarder.
On arrive donc au parking où on va commencer le traçage. On fait une toute petite partie avec le reste de lumière du jour, et bien vite, il faut les frontales. On coupe à peu près comme sur la carte, le tracé déjà repéré avec Pierrot. On dévie un peu, mais ça reste raisonnable. On arrive un tout petit peu après le chemin qu’on doit prendre ensuite (quasi rien, 20m env.). Impec donc. Dans l’ensemble, on s’en sortira plutôt pas mal. Pierrot appelle, sûrement pour nous surveiller, même s’il fait genre j’appelle pour avoir une carte réactualisée pour le soir même (pour l’impression des cartes de sécu).
On ne verra pas de gibier, mais c’est peut-être mieux ainsi, car avec la chasse de tout à l’heure, ils n’auraient peut-être pas été de bonne humeur !
Ça caille, et c’est bien boueux. En plus, Nath a une élongation ou quelque chose dans le genre au mollet. Ce qui ne m’empêche pas de la faire descendre dans de grosses dépressions, de la faire crapahuter dans des dévers gluants, de lui faire enjamber mille troncs… Ah, j’aime bien la faire souffrir !
Non, en fait, elle me dit que ça va si on ne coure pas. Alors c’est tout bon. On va juste un peu trop loin sur la fin du parcours, mais rien de bien méchant, et l’épreuve passera donc un peu plus loin que d’habitude.
Et là, je trouve que j’ai eu une drôle de bonne idée de garer la voiture à l’arrivée. Retour chez Nath où on arrive un chouille (mais vraiment un chouille) après 19h30 ! Bien calculé la sortie… Env. 7,4km en 1h50. Mais un traçage tiptop après vérification le samedi avec Pierrot…
Traçage Indian Race
Forêt de Montmorency (95)
Samedi 8 décembre 2012
Ce matin, c’est traçage de l’Indian Race avec Pierrot. Il se pointe donc à la maison pour 9h30… Euh, plutôt 9h40, il est un peu en retard le Pierrot, mais ça va. Direction le château de la chasse. Il est à peu près 10h15 quand on démarre. Le départ est comme l’année précédente, et après l’étang du château, on part vers la droite. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le terrain est humide, avec la neige et la pluie de la veille. En commençant la montée, on aperçoit un chevreuil. Il nous observe « mais qu’est ce qu’ils foutent ces deux là ? » qu’il se dit (oui, oui, je l’ai entendu marmonner ça !). Bon, ce sera le seul qu’on verra ! 2° quand on est parti du parking, c’est dire s’il ne fait pas chaud. Je vais d’ailleurs bien supporter mon cuissard long (assez fin tout de même), mon tee-shirt, ma polaire et le coupe vent. Je n’ouvrirais ce dernier que de temps en temps, et pas très longtemps.
Un peu plus loin, on descend un chemin en traçant, et on se dit que ce n’est pas le bon ! Aller, on remonte en effaçant les points (heureusement, Pierrot a pensé à prendre une brosse). De nouveau en haut « Bah si, c’était le bon !!! ». Du coup, on en prend un autre ! Après le coup de cul, on traverse du plat, puis de nouveau la route du faîte. Encore quelques hésitations ici, et on dévie un peu du tracé, mais ça va le faire. On retrouve d’ailleurs un peu plus loin le sentier prévu. La fontaine de Sainte Radegonde, les deux gros dénivelés, et on passe près de la mare où on met une balise sur l’île d’habitude. Cette année, on sera soft (on pense à Karine*).
On passe la bifurque court/long et on arrive sous les lignes haute-tension. On va prendre le chemin, le long de là où ça a été déboisé et après la zone sinistrée (on peut difficilement appeler les zones où les bûcherons passent autrement !!!), on part sur notre gauche. Pierrot me fait tenir la gauche, alors que j’ai bien l’impression qu’il faut aller un peu vers la droite !
- « Non, non, on va bien au nord »
- « Bon ok ! ». Je suis docile moi.
Mais on continue de longer cette satanée zone déboisée, pas normal ça !
- « T’es sûr Pierrot ? »
- « Oui, regarde, on va au nord ! ».
Puis Pierrot il tourne sa main, et le nord, il suit le mouvement ! Mince, Pierrot c’est un dieu qui peut changer le nord ? Noooonnnn, en fait, il tient sa bombe sous la boussole ! Du coup, il peut mettre le nord où il veut le Pierrot ! Bon, pas grave, on rattrape notre trace et on continu.
Traversée de route (là où sera posté Dadou), et on arrive sur la zone qu’on a faite avec Nath. Et bien, c’est super bien balisé, on a vraiment fait du bon boulot. Le marécage, les fouets (zone de jeunes poussent très serrées), les chablis, et on redescend vers la ligne haute tension. Mais au lieu d’aller en bas, comme prévu, on reste en lisière, c’est plus sympa, et ça permet de tracer plus facilement, car il n’y a pas beaucoup de support en bas !
La belle zone de sapins arrive, et la descente avec le saut qui va avec. De retour sous la ligne, on remonte aussi sec par un chemin en biais. En haut, on fait le tour et on descend dans la grosse dépression. Quelle belle descente, et quelle belle chute du Pierrot sur le cul ! On arrive au sapin aux guirlandes, qui n’en aura pas cette année (ce sera dans le houx final), et quand on revient sur le chemin, on se sépare. Pierrot part baliser le court pendant que je continu sur le long. Je crois qu’après la traversée de route, je coupe un tout petit peu trop tôt, mais c’est pô grave !
Quand j’arrive à la jonction où le court revient sur le parcours du long, pas de Pierrot. Je regarde partout s’il n’est pas déjà passé, histoire de ne pas faire deux parcours ! Mais rien. Bon alors je me lance dans la zone de savane. Pas facile à baliser, car il n’y a quasiment pas d’arbres ! Je bombe donc les herbes haute, les touffes d’herbes, les chardons, et tant bien que mal, j’arrive à faire une trace dans cette prairie pour rejoindre les jeunes pins qui m’attendent impatiemment (si, si, j’vous jure !). Je traverse ensuite la petite zone boisée et j’arrive sur le gros chemin, juste avant la route qui ferme le week-end. Et toujours pas de Pierrot ! Pourtant, on ne peut pas dire que je me sois dépêché ! Il est 14h50.
Ah, le voilà. On repart, et il est content Pierrot, personne pour le recadrer, lui dire « non, non, on ne va pas par là, c’est par ici qu’il faut aller ! ».
On remonte vers St Leu et là, c’est pareil que l’année dernière. Un peu avant les étangs Marie, on prend la piste VTT et le tunnel. On s’inquiète, car si ma dernière bombe est encore assez pleine, celle de Pierrot est presque vide, et il reste du chemin, mine de rien. On monte dans le chemin abandonné, la traversée dans les fouets, la zone ronceuse, et on arrive au cimetière de Bosc. On traverse le ru, avec encore une pensée pour Karine*. On remonte vers le houx, en se perdant à moitié, et on ne pose pas la dernière balise, Pierrot le fera demain pour poser les guirlandes en même temps. On redescend un peu trop au nord, et du coup, on arrive dans le chemin qui descend direct sur l’arrivée. Retour au parking à 16h50 passé ! J’en ai plein les
bottes pompes ! Heureusement, j’ai pris les Granolas, parce que j’avoue que la malheureuse barre céréale et les 2 pâtes de fruit, ça commençait à être juste. Heureusement que j’avais un couscous de la veille dans l’estomac ! Il fait maintenant 1° ! Une grosse sortie de 6h35 pour faire… à peine plus de 21km !!!
*Karine, elle m’a envoyé un mail pour me demander si on avait de l’eau jusqu’au genou comme sur la vidéo ! Parce qu’elle veut bien courir dans l’eau, mais pas en décembre… Bon, c’était des moqueries bon enfant, et au final, on l’aime bien Karine, même si on ne sait pas qui c’est… En tout cas, au vu des résultats, elle s’en est bien sortie !