entrainement CO

Aujourd’hui, il y a une CO en forêt de Montmorency, départ à 14h. Comme je suis à Ecouen et que c’est du bon côté de la forêt de Montmorency, je décide d’y aller, et comme ce n’est pas très loin, ce sera en vélo. Bon, le problème est que le seul vélo que j’ai encore à Ecouen, c’est l’Ancêtre ! Et oui, un vieux demi-course bidouillé, que j’avais quand j’était môme ! Ce sont normalement des roues en 700, mais comme celle de l’arrière était HS, j’y avait mis une roue en 650 récupérée lors des encombrants. Ce vélo ne me servait plus qu’à descendre à la gare. Bon, je le sors du cabanon, et il faut regonfler, bien sûr ! Ce sont de petite valves, et j’ai toutes les peines du monde à retourner l’embout de ma petite pompe, mais finalement, en forçant comme un malade, j’y arrive. Si le pneu avant est neuf, celui de l’arrière, doit bien avoir au moins 20 ans ! Il est tout craquelé. Pourvu qu’il fasse le trajet…
Bon, le vélo est prêt, moi aussi, alors on y va. Le temps est bien couvert, et il ne fait plus très chaud (normal, on est quand même en octobre). En route, je prends quelques gouttes, mais rien de méchant. L’Ancêtre tient le coup, et j’arrive au départ vers 14h. Je retrouve Goran, qui me donne une carte (format A4 au 1/10000e) et un doigt, et quelques minutes après, je suis parti, sur le circuit A, le plus long (8,7km) avec 29 balises à trouver.
Il commence à pleuvoir quand je pars, et bien vite, il pleut assez pour que ça mouille bien. Avant même d’arriver sur la première balise, je m’aperçois que je n’ai pas pris de définition ! Bon, pas grave, mais il ne va pas falloir se tromper de poste, car je n’ai pas les numéros des balises.
Pour la première, ça va, le temps de prendre mes repères, et c’est bon. La deuxième se passe bien aussi, par contre, la troisième me donne du fil à retordre. Je suis les 2 fossés, mais je jardine un peu derrière (5’45 pour la trouver !). J’apprendrais plus tard que je ne suis pas le seul à avoir eu du mal sur celle-ci. Pour la 4, je suis encore plus mauvais (6’50). On est deux à jardiner, avec un gars de l’ACB qui fait le circuit B. En fait, les postes sont des plaques, beaucoup moins visibles que les toiles, et comme il faut vraiment moche, il fait aussi assez sombre. On est passé à côté, mais elle est un peu cachée par les feuilles. Bon, je la trouve, préviens le gars d’ACB et on est reparti. La 5 facile, la 6 aussi, la 7 itou et encore un peu de mal sur la 8. Je prends le ruisseau pour le fossé !!! Le gars de l’ACB se pointe, et on la trouver ensemble (4’31 tout de même !). La 9 va être très difficile, car le chemin qui monte ressemble plutôt à un ruisseau et n’est pas très visible. Le chemin que je devrais coupé sur la gauche est encore moins visible. Je coupe d’ailleurs un peu avant, mais je ne le vois pas quand je le traverse. Du coup, je suis un peu trop haut. Je m’en aperçois, et je la trouve enfin (8’17). La 10 se passe relativement bien et pour la 11, c’est un enfer. Les deux sentiers sur la carte sont en fait un immense champ de ronces. Je suis en tee-shirt et cuissard court, impossible donc de passer là dedans. J’hésite entre prendre le chemin au sud (un bon détour), et coupé à un endroit un peu moins dense (juste un peu moins). J’opte pour la deuxième solution, mais ce n’était pas le bon choix. Tant bien que mal, j’arrive à me faufiler, et je ne vois plus grand-chose, entre la buée et la pluie sur les lunettes ! Si bien que je les enlève pour regarder la carte. Je trouve la balise (6’37) assez bien (j’en suis assez fier), dans ce terrain en friche sans trop de repère, si ce n’est le bois un peu plus dense au nord. Comme pour les autres balises, je fais une bonne parti du chemin vers la 12 à l’azimut et ça se passe bien, même si la grimpette ralenti quand même ma progression (4’13). La 13 sans problème, la 14 aussi et je me plante de zone rocheuse pour la 15 ! En fait, je suis parti un peu trop au nord. Bon, vu les courbes de niveau, je m’en rends compte, mais le temps de trouver l’autre zone, et ensuite la balise, le temps passe (9’41) ! Pour la 16, je veux aller trop vite, et j’aurais pu mettre trois fois moins de temps (4’46) si j’avais été assez attentif ! Ça va mieux pour la 17, la 18, qui me semblait difficile sur la carte est en fait facile et la 19 pas très dure non plus. La 20 est assez simple, 21 idem et je fais un bon azimut pour la 22. La 23 va être beaucoup plus compliquée. Je coupe Le gros chemin pour tomber sur le plus petit, et je prends à gauche à l’intersection. Le problème, c’est que les bûcherons sont passés par là, en laissant comme d’habitude des ornières immense, un chemin massacré et surtout, des branchages partout. Difficile de se frayer un chemin, et encore plus de se repérer. J’avance donc assez doucement, et je fini un peu trop loin. Retour en arrière, et je la trouve enfin (10’54). La 24 n’est pas évidente, mais mon azimut est assez bon et au final, ce n’est pas extra, mais ça aurait pu être bien pire (5’06), car le sentier sur la carte n’est pas visible au sol. En tout cas, moi je ne l’ai pas vu ! 25 et 26 sans trop de difficulté. La 27 est cartée un peu plus loin qu’elle n’est réellement, d’où une petite perte de temps (7’50), mais vu le terrain, c’est excusable. La 28 ne pose pas de problème, et léger jardinage pour la 29 (très léger : 2’35) avant le retour au point de départ.
Au final, 12,4km en 2h04’36 et bien trempé jusqu’aux os. J’étais le seul Fun sur cette CO, mais vu le temps, ce n’est pas étonnant. Je rencontre le doc de Raid Life, et je reprends mon petit vélo pour rentrer, car je commence à ne pas avoir très chaud ! Environs 13,5km aller-retour en vélo.