Sortie CaP

- Bah qu’est ce que tu fais samedi matin, Lolo ?
- Je vais aller brosser quelques arbres !!!
Bah quoi, qu’est-ce qu’il y a d’étrange là dedans ? Bon, ce samedi, il faut effacer les traces du Fun Trail. Je ne suis pas trop motivé, car il fait bien froid, et en plus, je tousse et coule du nez ! Un sortie que j’appréhende donc plus que je ne la désire. En plus, rendez-vous à 9h30 à la ferme d’Écancourt ! Moi qui me suis couché vers 2h30, dur, dur la vie de Fun parfois !
Bon, j’arrive quand même à l’heure, un peu avant Nico. Ricou et Hub’ viennent en VTT, car ils vont nettoyer le 21km (on fera le 10 à pieds avec Nico). Ricou nous donne une brosse chacun, ça m’en fait 2 puisque je suis venu avec la mienne. Nico enfourne sa gourdasse dans mon sac, et on est parti.
Wahoo, c’est dur, le départ en côte, j’ai déjà les cuisses qui brûlent ! Faut dire que je ne sors pas beaucoup en ce moment ! Le début est donc assez difficile, mais heureusement, les points de peinture s’enlèvent assez facilement. Enfin, jusqu’à ce qu’on tombe sur les chênes. Là, ce n’est pas la même, car il faut gratter dans les interstices de l’écorce, et ça, ça demande doigté, dextérité, courage et perspicacité ! Donc les baliseurs, pour la prochaine, essayez de viser les surfaces lisses, si possible bien sûr. Heureusement, il n’y a pas des points tous les 3m. Par contre, il y a parfois de grosses flèches, et je me rends bien compte que le Nico, il gère pour arriver avant moi sur le petit point tout rikiki qui est avant la grosse flèche, comme ça, qui c’est qui se tape la grosse flèflèche bien incrustée dans les fins fonds des recoins biscornus de l’écorce du vilain chêchêne qui demande que des papouilles à la brosse métallique ? Bah oui, c’est bibi ! Bon, heureusement, c’est juste une impression, et je pense qu’au final, on a tout les deux eu notre lot de flèches et de signal danger.
Nico récupère un peu de rubalise qui restait, et de mon côté, ça va mieux ! V’là t’y pas que j’fais mon Pierrot, je fais mon diesel ! Depuis quand il faut que je chauffe avant que ça aille bien ?
Arrivé à Boisement, je ne sais pas pourquoi, mais le méchant Nico il ne veut pas que je donne un petit coup de brosse aux chevaux ! J’l’aime vraiment pas Nico !
Retour ensuite par le haut vers la ferme d’Écancourt, un dernier point, et on est de retour. Les méchantes biquettes, font genre elles ne me connaissent pas ! Moi qui ai été si gentil avec elles la semaine dernière, à leur mettre des piquets dans le pré pour qu’elles puissent s’y frotter ! Leur tendre une sangle, histoire qu’elles y emmêlent leur corne. Je m’en rappellerais pour l’année prochaine.
Timing presque parfait, puisqu’un minute après notre retour, c’est Ricou et Hub’ qui reviennent à leur tour. Un peu moins de 2h pour nettoyer le 10 bornes (sans la partie dans les champs), pas mal.
Au retour (en voiture cette fois), je klaxonne Ricou et Hubert qui traversent la route en VTT. Marrant, car Hubert qui ne m’a pas reconnu râle un peu ! Bien, ça a marché. Et puis finalement, c’était une sortie relativement sympa… Et très boueuse aussi !

Il n’est pas loin de 20h quand Manue m’appelle pour me dire que je peux passer. Quand je sors, il tombe quelques gouttes, mais après 500m, ça s’intensifie jusqu’à devenir une grosse averse et je prends une bonne saucée !!! Je m’arrête sous un arbre, pour mettre le GSM dans un sac plastique, mais même là-dessous, ça mouille dur. Je repars sous une pluie battante, en quelques secondes, je suis trempé ! J’arrive enfin chez Manue, et il ne pleut plus ! Après avoir posé mon sac, on part pour un petit tour. On traverse Saint-Christophe pour arriver sur Le Haut, et petite douleur dans le genou de Manue. On marche un peu, et très vite, on reprend un rythme tranquille. Vauréal et retour aux 12 colonnes par l’ancienne voie de chemin de fer. On n’aura pas d’eau pendant notre sortie. Le GPS annonce 179km, mais je pense qu’il se trompe un peu ! Bonne séance d’étirements ensuite…

Après un réveil à 10h30 et une banane pour tout déjeuner, je range un peu le bazar du salon et je commence à bricoler : c’est ponçage dans la mezzanine. A peine commencé, je reçois un SMS de Kit qui me dit qu’elle part courir dans 5mn !!! Ok, je confirme, me change et c’est parti. Il est 12h10 et on doit se rejoindre sur l’ancienne voie de chemin de fer, un peu après les 12 colonnes pour moi, un peu avant pour Kit. Il pleut un chouïa, mais rien de bien méchant, et ça va s’arrêter très vite. Je descends le long de l’Oise et j’arrive sous la passerelle. Comme je ne suis pas parti en avance, je ne sais pas si Cat est déjà arrivée, je monte donc les marches jusqu’à la plateforme et vais voir jusqu’au parking. Personne ! Je redescends donc sur l’ancienne voie de chemin de fer, et après quelques centaines de mètres, je retrouve Kit. On retourne donc voir la vue au niveau des marches des colonnes et on fait demi-tour. Montée vers Saint-Christophe, On prend dans le bois des lieux, on passe à Vauréal, et après le petit pont du GR, on rentre dans les Tremblays, encore un bout de forêt et on arrive chez Cat. Je n’ai pas retrouvé le GPS au moment de partir, et pour cause, il était resté dans la voiture, du coup, pas de trace. Je bois un ch’tiot coup, croque un abricot et il est temps de repartir, après 10mn de pause. Je rentre en passant par le pont de Neuville, puis retour à la base le long de l’Oise, la butte à Tyro, et traversée de l’Oise par le pont de Port-Cergy, puis je fini par la sente des Roches. Environs 1h30 de CàP, qui doit correspondre à 14/15 km.

Je suis un peu en retard, et je pars plus à 19h30 qu’à 19h, comme prévu initialement. Ce n’est pas plus mal, car même s’il pleut encore pas mal, ça tombe moins fort que quelques minutes plus tôt. Je descends donc le long de l’Oise, et 10 minutes après être parti, la pluie se calme. Ce n’est pas pour autant que je suis au sec, car les précipitations alourdissent les branchages du sentier étroit et du coup, je me les prends toutes, les gouttelettes accumulées sur les feuilles finissant sur mon tee-shirt ou mon cuissard. Dans le même temps, les flaques et les herbes hautes finissent par avoir raison de mes chaussures en gore-tex. J’arrive sous la passerelle et je monte jusqu’aux colonnes. Petit tour jusqu’à l’olivier pour reprendre quelques volées de marches et je file sur l’ancienne voie de chemin de fer. Je passe dans Vauréal village et redescends vers l’Oise. Le parc de Jouy étant fermé, j’en fais le tour pour enfin arriver au pont de Neuville. Heureusement, il ne pleut plus, et mes vêtements commencent à secher.
Je reprends en sens inverse sur l’autre berge vers la base, monte la butte à tyro et fais le tour par l’est. Tiens, il y a Ludivine (bénévole sur le tri@long) sur le P3. Un p’tit coucou et je retourne à la passerelle pour une dernière montée des marches, puis je file chez Yoyo. Retour après la pause par le sentier habituel. Un peu plus de 15km pour cette sortie humide…